dimanche 20 mars 2016

Hakuna Matata!


Coucou !

Voici un petit article pour raconter nos vacances en Afrique : safari  au nord de la Tanzanie et découverte de zanzibar.



C’est très proche de Mayotte (2h45 d’avion). On a commencé directement par le safari, direction le vaste Parc National de Serengeti et le magnifique cratère de Ngorongoro.


Les hippos font la sieste




C’est une bonne période pour y aller car il y a peu de touristes. Le seul souci, c’est la végétation qui est à son maximum : les herbes sont parfois si hautes qu’on loupe plein d’animaux.


Je suis caché!


Un matin, on a pu voir deux guépards en train de scruter l'horizon à la recherche d'un repas... 

Qu'il fait chaud entre midi et 14h. On se tasse sous l'ombre des acacias.

Un troupeau de buffalos



Le léopard, tranquille sur son arbre.

Le même léopard, mais sans le zoom. Trouvez-le!

Le parc du Serengeti est immense (14 700 km2). Il y a des plaines à perte de vue. On peut rouler toute la journée dans des paysages grandioses, et s’arrêter lorsqu’on voit des lionnes, des éléphants, des girafes…




Quand les lionnes se prennent pour des singes.

Lever de soleil sur le Serengeti.


On a loupé la photo, mais quelques instants auparavant, cet éléphant se tenait sur ses deux pattes arrières,
la trompe tendue en l'air pour attraper des feuilles du grand arbre au-dessus de lui!

Les hyènes, moches et solitaires.
On dormait en tente, dans des petits camps. C’était drôle d’entendre en s’endormant le cri des hyènes tout autour du camp.

Notre tente, tout à gauche.



Ensuite, nous avons pris la route pour le cratère de Ngorongoro. C’est à une altitude d’environ 2400m que se trouve ce large cratère de 19 sur 16km. Au centre, on y trouve une petite forêt, un lac et des grandes plaines. De nombreux animaux y vivent et c’est très facile de les regarder évoluer, dans ce cadre merveilleux. On a pour seul regret d’avoir loupé les rhinocéros, qu’on a aperçu de très loin avec les jumelles. La nuit, dans la tente, on s’est surpris à avoir froid… On est trop habitués à Mayotte !


Le cratère de Ngorongoro






Deux mâles, mais sans la crinière. Juste des ados...

Pumba!






Après le Safari, on s’est cogné 11h de bus (c’est long !) pour arriver dans la plus grande ville de Tanzanie, Dar El Salaam, où on a passé la nuit. Le lendemain, on prend le bateau pour Zanzibar !

Cette île est très jolie, les plages de sables blanc et l’eau bleue turquoise laissent rêveurs. On s’est installé sur la côte Est, au village de Jambiani, dans une super petite guest-house avec bungalows au bord de la plage, lits à balancelle sur le sable, un cuisinier extra et peu de monde… parfait.



La sieste.


Les ruines de Jambiani le long de la plage

Une pirogue de pêcheur à double balancier. Sur le sable, on aperçoit de nombreuses algues,
que les habitants ramassent à longueur de journée pour les vendre à l'industrie pharmaceutique.

Sortie en pirogue pour aller mettre la tête sous l'eau vers le corail


C'est à Zanzibar qu'on s'est dit qu'à Mayotte, c'est quand même vraiment plus beau et impressionnant sous l'eau!

Le petit resto où l'on a si bien mangé à Jambiani.



On a souvent rigolé en discutant avec les locaux, quand on leur demandait à quelle période débute la saison des pluies chez eux. Partout, la réponse est la même : c’est le 20 Mars. Pas avant. Ça veut dire que pour eux, le 21 : il pleut !

Après s’être prélassés quelques jours à Jambiani, on part visiter la capitale de Zanzibar, Stone Town, dans laquelle les ruelles étroites dignes d’un géant labyrinthe, permettent de flâner et passer du bon temps.
Pour terminer nos vacances, on est parti s’installer au nord de la côte Est, au petit village de Matemwe. Encore une fois, on y trouve des petits hôtels avec bungalows sur la plage, piscine, et personne ! On discute les prix (c’est l’avantage de la saison creuse) et on opte pour une belle chambre au calme, face à l’océan.


Les lits à balancelles: une invention à ramener à la maison.

C’était vraiment reposant. Par contre, on ne se voit pas passer 15 jours entiers à Zanzibar, à moins de faire le stock de bouquins. On peut vite s’y ennuyer. Il y a peu d’activités possibles, c’est vraiment fait pour ceux qui aiment se prélasser toute la journée sur les plages. Pour ceux qui ont la bougeotte, mieux vaut se contenter de 4/5 jours et d’aller barouder en Tanzanie.

En quittant Matemwe, on a pris un dalla-dalla. C’est un minibus (genre camionnette avec bancs en bois et bâche au dessus de la tête) qui s’arrête dès qu’il y a quelqu’un au bord de la route qui fait signe. Résultat, on s’est retrouvé par moments à plus de 22 personnes dans un dalla-dalla qui contient 10 places. Les hommes chargent des sacs de riz, les femmes donnent leurs bébés qui passent de main en main pour s’installer, les enfants s’endorment sur votre épaule… On est entassés les uns sur les autres, et on roule à fond la caisse jusqu’à la capitale. Heureuse expérience.

Comme dans tous les pays d’Afrique, on est confronté à une extrême pauvreté, qui rend parfois les rapports humains difficiles. En tant que blancs, on représente l’argent. De nombreux rabatteurs peuvent vous harceler pendant de longues minutes pour vous vendre un tissu, une sculpture, ou simplement pour manger. Comme on ne peut pas tout leur acheter, c’est très délicat de dire « non merci » à quelqu’un qui crève la dalle.


Des petites filles qui rentrent de la pêche aux coquillages.

Une course de pirogues à Matemwe

Ça faisait du bien de quitter un peu Mayotte, pour mieux y revenir. C’est toujours aussi plaisant de poser les pieds en Afrique, de voir des animaux hors du commun dans leur habitat naturel, de faire du dalla-dalla, et de lire à l’arrière des voitures « Don’t hurry, you’re in Africa »…

A bientôt !